L’ONU met la pression sur les transitions politiques en cours au Burkina, en Guinée et au Mali

Présent à Dakar ce dimanche, le secrétaire général de l'ONU a appelé les autorités dirigeantes des transitions politiques ouest-africaines à un retour rapide à l'ordre constitutionnel.

Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, s’est exprimé dimanche 1er mai dans la ville de Dakar au sujet des différentes transitions militaires en cours au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. Dans son allocution, il invite les actuelles autorités à rendre le pouvoir aux civils « dans les délais les plus brefs » .

Il a appelé les juntes militaires au Burkina Faso, en Guinée et au Mali à « instaurer le retour à l’ordre constitutionnel » en marge de sa rencontre avec le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA).

Après une série de sanctions infligées contre le Mali par la CEDEAO, la Guinée et le Burkina sont pour le moment épargnés par l’instance ouest-africaine. Par ailleurs, elle invite les deux pays à proposer un délai « raisonnable » pour un retour à l’ordre constitutionnel.

À noter que Ouagadougou a réaffirmé un calendrier de transition d’une durée de trois ans. Quant à Conakry la durée médiane proposée pour la transition est de « 39 mois ».

Lucien Blémou