Guinée/ Procès des massacres du 28 septembre 2009 : que retenir de cette journée ?

Ce 28 septembre, le procès des douloureux événements du 28 septembre 2009 se sont ouvert dans la capitale guinéenne. Mais à peine ouvert, le procès a été renvoyé au 04 octobre prochain. Retour sur le déroulement de cette journée.
La journée a commencé par la cérémonie d’inauguration des locaux du tribunal ad hoc devant abriter le procès. C’était en présence de plusieurs personnalités et membres du gouvernement dans la commune de Kaloum, quartier des affaires de la capitale.
Le procès proprement dit a commencé dans l’après midi. Dans la salle d’audience remplie de personnes, l’ouverture du procès a débuté par la rentrée des accusés. Sur les douze accusés, onze se sont présentés dans la salle d’audience. Et c’est Alpha Amadou Baldé, libéré en 2011 qui était absent. Ils ont été autorisé à s’asseoir par le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara vu le temps que prendrait la lecture de l’arrêt de renvoi (près de deux heures).
Après cette étape, les accusés ont décliné tour à tour leur identité. Les avocats de la défense ont tout de suite après sollicité un report de l’audience pour le mardi 04 octobre. Selon eux, ce report leur permettra de prendre suffisamment connaissance du contenu du dossier et préparer leur défense. Une demande à laquelle la partie civile n’a pas trouvé d’objection.
Sans objection des autres parties, le juge Tounkara a accepté la requête de la défense en renvoyant l’audience. Moussa Dadis Camara ( chef de l’état durant le massacre) et ses co-accusés : Aboubacar Sidiki Diakité alias Toumba, Moussa Tiégboro Camara, Claude Pivi, Cécé Raphaël Haba, Marcel Guilavogui, Ibrahima Camara alias Kalonzo, Blaise Goumou, Mamadou Aliou Keïta, Abdoulaye Chérif Diaby et Paul Mansa Guilavogui sont en attendant retournés à la Maison centrale de Conakry.
La Cour Pénale Internationale (CPI) représenté par son procureur Karim KHAN et la République de Guinée représenté par le colonel Mamadi DOUMBOUYA ont d’ailleurs signé un protocole d’accord afin de coopérer pleinement pour la réussite de ce procès. Cet accord signé ce mercredi porte sur le respect de la charte de la transition en vigueur en Guinée, l’assistance technique de la CPI , le partage d’informations entre l’Etat guinéen et le bureau de la CPI sur l’évolution des audiences.