Les fortes inondations survenues en terre sud-africaine ont mis les autorités diplomatiques guinéennes dans une position d’alerte maximale. Avec la présence de près de 500 guinéens enregistrés au niveau des associations des ressortissants du Fouta, du Mandingue, de la Forêt et de la Basse Côte, notre source affirme qu’à ce jour, « aucune victime guinéenne n’est signalée, aucun appel de guinéens en détresse ni de cas signalés ».
Les autorités guinéennes sur place ont contacté le Bureau de Conseil des Guinéens de l’Etranger, lequel a tenu à rassurer en ces termes : « aucun guinéen identifié n’y vit. La majeure partie de nos compatriotes se trouve à Johannesburg, Pretoria, Cape Town et autres parties de Durban éloignées des lieux touchés ». Des messages ont été tout de même lancés pour « informer de la présence de tout guinéen dans ces zones » car apprend t-on « le plus souvent beaucoup préfèrent rester dans la clandestinité sans se faire identifier par la communauté ou l’ambassade ».
À ce jour, plus de 450 personnes ont perdu la vie dans le KwaZulu-Natal et environ 100 personnes sont portées disparues sous la pression des crues et des éboulements. Près de 4.000 maisons ont été complètement détruites et plus de 8.300 maisons ont été partiellement endommagées. On estime que plus de 40.000 personnes ont été déplacées par ces inondations. Le Président Cyril RAMAPHOSA a décrété l’état de « catastrophe nationale » dans son allocution à la nation du 18 avril 2022.
LB
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