Dans la métropole de Shanghaï, l’heure est à un nouveau confinement depuis le 1er avril. Les règles sont claires : aucune sortie n’est autorisée et un éventuel déconfinement n’est pas encore envisageable. La situation actuelle présente d’énormes difficultés pour les étudiants africains de cette ville de vingt millions d’habitants. Ils sont éprouvés face à de nombreuses restrictions privatives des besoins les plus élémentaires : « On doit réduire notre consommation pour être sûr de manger demain et après-demain. Pour acheter, il faut faire des choix parce qu’on ne sait pas ce qui nous attend demain. » affirme cet étudiant congolais.
Enfermés dans de petites chambres universitaires, ce doctorant sous anonymat exprime son ras-le-bol : « J’en peux plus, déjà. Voilà. J’en peux plus. Parce qu’à Minhang, le district où je suis, ça fait pratiquement trois semaines qu’on ne sort pas. Qu’on ne voit pas l’extérieur de la concession. »
Depuis la reprise de la hausse des contaminations, les autorités chinoises ont renforcé les mesures avec pour ambition « zéro Covid ». Cette nouvelle approche concerne également les tests quasi réguliers comme l’exprime cet étudiant congolais chez Yahoo actualité « Les deux premières semaines, voire les trois premières semaines, on se faisait tester pratiquement quatre fois par semaine. On vous envoie un message à 8h « allez venez vous faire tester ». Vous sortez, vous faites la queue, vous vous faites tester. C’était parfois à l’improviste. Je dois être franc, c’était parfois à l’improviste. Vous dormez et puis ça frappe à la porte : « c’est urgent, venez vite ! » »
Pour le moment, aucune information du côté des autorités diplomatiques africaines sur la situation de leurs ressortissants.
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