Marchés émergents : des économies africaines se taillent une place

Le classement annuel compare la logistique nationale et internationale, les conditions commerciales et la préparation au digital des 50 principaux marchés émergents du monde. Et contrairement à 2022, le Kenya, le Ghana et la Tanzanie ont amélioré leur position.
Toutefois, l’Afrique du Sud reste l’économie subsaharienne la mieux classée en étant à la 24e place. Il est suivi de près par le Kenya (25), le Ghana (29), le Nigeria (34), la Tanzanie (37), l’Ouganda (43), l’Éthiopie (45), le Mozambique (46) et l’Angola (48). Le Ghana figure également parmi les pays qui ont fait un bond en avant dans certaines catégories.
« Parmi les pays d’Afrique subsaharienne, c’est le Nigéria qui a obtenu la meilleure logistique intérieure, se plaçant au 11e rang des 50 pays. Le réseau logistique international de l’Afrique du Sud est le plus performant du continent. Les meilleurs fondamentaux commerciaux d’Afrique subsaharienne se trouvent au Ghana. Le Kenya, qui a pris des mesures pour favoriser les startups digitales, était l’économie la plus prête pour le digital en Afrique », indique Alwihda Info.
« La préparation au digital commence par l’accès au téléphone portable et à Internet. Cela est relativement bon marché par rapport au coût des projets massifs de ports, d’aéroports, de routes et d’infrastructures…C’est un moyen pour les pays d’Afrique subsaharienne d’accélérer leur croissance et leur compétitivité », a affirmé d’ailleurs Tarek Sultan, vice-président et PDG d’Agility.
L’indice du classement d’Agility comprend une enquête distincte menée auprès de 750 professionnels de l’industrie mondiale de la chaîne d’approvisionnement. « Dans cette enquête, les responsables de la logistique se sont montrés extrêmement optimistes à l’égard de l’Accord de la zone de libre-échange continental africaine (ALECA). Selon eux, les principaux avantages sont les suivants : création d’emplois, en particulier pour les femmes ; réduction des formalités administratives pour le commerce ; baisse des coûts des affaires ; et passage à la production de produits de plus grande valeur en Afrique », précisent nos confrères.