Le Kenya, deuxième marché le plus dynamique du continent

Selon une étude publiée par Disrupt Africa, une plateforme de recherche et d’information spécialisée dans les écosystèmes tech en Afrique, le Kenya est le deuxième marché le plus dynamique du continent derrière le Nigeria.

Dans le pays, 242 startups kényanes ont levé 1,28 milliard de dollars auprès de 435 investisseurs depuis 2015. Ce qui permet à Nairobi d’afficher une croissance sans précédent. Il figure au deuxième rang des destinations de fonds de capital-risque à l’affût de bonnes affaires dans la tech africaine en 2022 (jusqu’au 15 novembre) derrière le Nigeria (641 investisseurs et 2,06 milliards de dollars) et devant l’Afrique du Sud (382 investisseurs pour 993,6 millions de dollars injectés dans 357 startups) et l’Egypte (791,07 millions de dollars).

Selon Disrupt Africa, le rythme des levées de fonds des jeunes entreprises kényanes s’est beaucoup accéléré depuis le début de cete année 2022. Et déjà 63 pépites de la tech ont réussi à séduire les investisseurs entre le 1er janvier et le 15 novembre 2022 alors que le montant des levées de fonds effectué sur le marché kenyan depuis le début de 2022 s’élève à 506,6 millions de dollars. Il souligne également que la plus grosse levée de fonds porte sur 75 millions de dollars et a été opérée par la startup spécialisée dans la transition énergétique M-Kopa Sola.
L’étude indique que les fintech sont en tête du côté des startups avec 93 entités, soit 30,2% du total, devant les agritech (10,1%) et les startups opérant dans le secteur de la santé (10,1%). Elles sont suivies par les entreprises dans le commerce électronique (9,4%), le recrutement et la gestion des ressources humaines (6,2%), les secteurs de l’éducation (5,8%), de la logistique (4,5%), de la mobilité (2,6%), de l’énergie (2,3%) et du marketing (2,3%), précise Afrimag. En plus 140 startups kényanes, soit 45,5% du total des jeunes pépites ont bénéficié de programmes d’accélération ou d’incubation, plaçant le pays en tête des pays africains en matière d’accompagnement des pépites de la tech grâce à des incubateurs ou des accélérateurs devant le Nigeria (45,1%), l’Egypte (38,6%) et l’Afrique du Sud (25,7%).