C’est le ministre secrétaire général du gouvernement, Abdourahmane Siké Camara, intérimaire de Charles Wright, ministre de la Justice, Garde des sceaux qui a guidé la délégation de la CPI sur le chantier du Tribunal ad hoc. La visite a plutôt rassuré le procureur adjoint de la CPI quant à l’état d’avancement des travaux. Selon lui, le pays est parti pour honorer ses engagements.
<< il n’y avait pas eu d’exagération quand on m’avait indiqué que 95 % était déjà accompli. Aujourd’hui, ce que j’ai vu confirme vraiment une avancée extrêmement significative dans la préparation de ce procès symbolique >>, a réagi Mame Mandiaye Niang, précisant que cette avancée traduit la volonté politique récemment exprimée par les autorités de Conakry. << Je pense pouvoir retourner et dire avec confiance que ce premier défi qui est un défi logistique est sur le point d’être remporté >>, a-t-il déclaré.
Malgré ce défi logistique résolu en partie, le procureur adjoint admet que le procès ne résume pas tous ces enjeux. << Il y a encore beaucoup d’autres enjeux qu’on se fera fort, nous de la CPI, de suivre avec attention, mais surtout avec aussi la volonté d’accompagner l’effort national de rendre justice à des Guinéens par des Guinéens >>, a-t-il fait savoir.
<< Il y a une volonté politique qui s’est matérialisée. Nous sommes à 90 % des travaux effectués sur le tribunal et naturellement, nous sommes tous convaincus que ce procès aura effectivement lieu >>, a exprimé pour sa part Abdourahmane Siké Camara, réitérant ainsi la volonté des autorités guinéennes de faire tenir le procès.
Elisabeth Zézé Guilavogui
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