La dite décision des juges londoniens indique que leur seule mission est de « s’assurer que la loi est bien comprise et respectée, et que les droits garantis par le Parlement sont respectés », même si le sujet avait suscité un débat public.
« Nous nous félicitons de cette décision et sommes prêts à offrir aux demandeurs d’asile et aux migrants la sécurité et la possibilité de se construire une nouvelle vie au Rwanda », a déclaré Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais à l’AFP ce lundi. Pour elle, cette étape va d’ailleurs permettre de résoudre la crise migratoire mondiale.
Des associations caritatives impliquées ont pourtant fait part de leur déception. C’est le cas de Josie Naughton, directrice générale de l’association caritative pour réfugiés Choose Love qui a qualifié la décision de moment sombre pour la défense des droits de l’homme au Royaume-Uni.
L’arrangement que le gouvernement britannique propose est d’envoyer toute personne entrant illégalement au Royaume-Uni, ainsi que ceux qui sont arrivés illégalement depuis le 1er janvier au Rwanda. Cet accord devrait être financé par le Royaume-Uni à hauteur de 120 millions de livres sterling (146 millions de dollars).
Toutefois, des vols d’expulsion ont déjà été bloqués par une série de contestations judiciaires devant les tribunaux britanniques et devant la Cour européenne des droits de l’homme.
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