Coupe du monde de slam « On a fait le taf… On est fier de nous » dixit EOB de la Guinée

Très attendu comme événement, la première Coupe du monde de Slam-Poésie s'est tenue du 27 au 29 septembre en Belgique, la première. 40 pays ont participé à ce rendez-vous mondial y compris la Guinée à travers son champion d'Afrique EOB du groupe DimediSlam que nous avons eu à notre micro.

C’est avec le titre de champion d’Afrique de slam en poche que le représentant guinéen s’est rendu en Belgique pour sa première à la conquête du titre mondial de slam. Tout commence dans la journée du mercredi 28 septembre où l’artiste guinéen se hisse à la première place du groupe validant ainsi son ticket vers la finale. En finale le lendemain face à 20 autres pays, la Guinée finira vice championne du monde de slam, derrière l’Afrique du Sud. Une deuxième place que le jeune artiste guinéen EOB justifie non pas par « une baisse de performance », mais par des modifications imprévues de règles : « ça s’est joué à un ensemble de règles établies puis modifiées, parce que ce n’était pas prévu qu’il y ait deux champions. C’est en finale qu’ils ont dit qu’il y aura le vote du public et celui du Jury. »

Même si ce changement de règles semblait inopportun pour le guinéen, les mots et leurs agencements ne laisseront pas le public insensibles et c’est d’ailleurs à ce niveau qu’il trône. Nous l’avons interrogé sur la pièce qui a fait la différence. Il mentionne que c’est « La faculté à mettre autant d’émotions dans les mots que dans les gestes et dans le regard. » Le vice champion du monde de slam réaffirme sa fierté dans ce long périple : « On a fait le taf et c’est ce qu’on devait faire. On est très fier de nous. »

La place du public dans cette compétition n’a pas échappé au représentant guinéen qui dit être « très reconnaissant et ça nous prouve qu’on a une solide communauté et qu’on peut compter sur eux autant qu’eux peuvent compter sur nous. »

En attendant le retour prochain du désormais vice champion du monde de slam en Guinée, petit détour dans la ville lumière à  la rencontre de quelques fans. Entre clichés et autographes, les lettres continuent leurs chemins de plus belle.

 

Lucien BLEMOU