La rencontre qui a lieu jeudi 22 décembre en présence du médiateur togolais a débouché sur un accord de signature d’un document commun entre les parties malienne et ivoirienne. Celui-ci doit acter la libération des 46 militaires ivoiriens et renforcer les relations entre les deux pays car désormais, politiquement, le téléphone fonctionne entre le palais présidentiel de Bamako et celui d’Abidjan. Au terme de la rencontre, la présidence malienne a, sur les réseaux sociaux affirmé que cet accord devait promouvoir la paix entre les deux pays en vue de surmonter cet évènement.
Avec leurs dossiers judiciarisés et transmis au Parquet général le 25 novembre dernier, les militaires ivoiriens doivent encore attendre pour leur libération que le parquet fasse son travail malgré cette signature.
« Nous sommes heureux d’être témoins et cosignataires de l’engagement que les deux parties, la partie malienne et la partie ivoirienne, ont pris ce soir à Bamako », a déclaré Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères. Téné Birahima Ouattara, chef de la délégation ivoirienne et ministre d’État chargé de la Défense partage son sentiment et évoque « une question en voie de résolution ». « Nous pouvons dire que nous venons de faire un voyage fructueux, ici, en terre malienne », a-t-il ajouté chez RFI.