Addis-Abeba : un mini-sommet sur la situation dans l’Est de la RDC

Ce vendredi 17 février, en marge d’un sommet de l’Union africaine, les chefs d’Etats présents sur place ont tenu un mini-sommet pour échanger sur le processus de paix dans l’Est de la RDC et la question du retrait de la rébellion M23.

Le mini-sommet réunissant les pays de la Communauté Est-africaine (EAC) a été présidé par l’Angola, médiateur de l’UA pour la (RDC) et le Burundi. Autour de la table, les présidents angolais, burundais, congolais, rwandais et la présidente tanzanienne ainsi que les ministres des Affaires étrangères de l’Ouganda et du Soudan du Sud ont abordé la relance des processus de Luanda et de Nairobi, quasiment au point mort, et l’épineuse question du retrait de la rébellion M23.

Le président burundais dès le début de la rencontre a déploré le manque de suivi des engagements pris lors des précédents sommets par les chefs d’État.

Pendant quatre heures, les représentants des différents pays ont longuement échangé. Selon RFI citant une source congolaise, « les chefs d’État souhaitaient entériner un nouveau calendrier pour ce retrait – les précédentes échéances n’ayant pas été respectées – mais surtout décider comment « imposer » ce calendrier au M23 ». La République Démocratique du Congo a pour sa part plaidé à ce que les chefs d’État s’engagent « à rendre effectif le mandat offensif de la force » régionale (EAC), afin qu’elle aille au combat contre le M23 s’il ne se retire pas », poursuit RFI.

 Les conclusions de ce mini-sommet devraient être finalisées d’ici demain, 18 février. En attendant, une réunion du Conseil paix et sécurité consacrée à la RDC doit débuter ce vendredi. Et c’est le président angolais, médiateur de l’UA qui doit y présenter son rapport.