A 20h du jeudi 16 février, le bilan provisoire de la commission d’organisation de la manifestation faisait cas de 2 morts << par armes de guerre : Ibrahima DIALLO, âgé de 16 ans à Sonfonia gare ll et Abdoul Karim BAH, âgé de 19 ans à Concasseur >> et 58 personnes blessées << dont certaines atteintes par balles, arrestation de 47 paisibles citoyens à leurs domiciles, vols par les forces de défense et de sécurité de 7 motos >>. Le bilan fait également cas << des expéditions punitives et d’incursions dans des domiciles privés, des actes de pillages et d’injures publiques proférées par les forces de défense et de sécurité à l’encontre des riverains et des militants pro-démocratie >>.
La police nationale à travers la Direction des Relations Publiques et de la Communication du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a de son côté parlé de la destruction des biens et de l’arrestation de ceux qu’elle qualifie de loubards, sans faire mention des cas de tueries.
<< 04 érections de barricades par des loubards à Simbaya Rail et à Bantounka, 7 agents des forces de l’ordre blessés dont 6 policiers et un gendarme. 7 individus interpellés par la police sur la route le Prince. Plusieurs véhicules des forces de l’ordre et des civiles caillassés par des loubards… La manifestation du 16 février 2023, n’a pas été complètement suivie dans le grand Conakry et à l’intérieur du pays. Hormis la route le prince où des accrochages ont été signalés entre les forces de l’ordre et les manifestants occasionnant la paralysie des activités. Hormis la route le prince, par tout la circulation était normale et les citoyens vaquaient librement à leurs occupations habituelles… Selon les informations reçues, les organisateurs de cette manifestation soutenus par certains partis politiques ( UFDG, UFR, RPG ) auraient distribuer de l’argent aux jeunes loubards pour troubler l’ordre public >>, a expliqué Lieutenant-Colonel Mory Kaba, directeur adjoint des relations publiques et de la communication.
Suite à ces violences, le Ministre du Ministère de l’administration du Territoire et de la Décentralisation a, dans une déclaration lue à la télévision nationale menacé de sanctionner, voir de dissoudre les organisations politiques et sociales qui seront reconnues coupables des violences enregistrées. << Les organisations politiques et sociales dont les responsabilités pénales seront établies par la suite des poursuites judiciaires par les autorités compétentes se verront appliquer des sanctions allant de la suspension jusqu’au retrait de leurs agréments >>, a-t-il déclaré.
Mais cette décision fera t-elle reculer le FNDC et ses partisans ?