Cette inauguration a été faite à l’occasion de la journée internationale de l’écrivain africain et est à l’origine d’une indignation et d’un sentiment d’abandon au sujet de ces enfants détenus. En la mettant à leur disposition, l’association veut offrir aux enfants un moment d’évasion : « Cette bibliothèque, nous ne l’avons pas seulement pensé comme lieu de lecture pour ceux qui savent lire mais également comme un espace d’apprentissage à la lecture et d’initiation aux arts », a expliqué Celena Ngoy, présidente de l’AJECO.
La Bibliothèque inauguré hier dispose de cinq cent (500) livres pour 500 enfants dont neuf (9) filles, compris entre 14 et 18 ans. Seuls quelques uns savent lire alors que la majorité est analphabète. Pour remédier à cette situation et permettre à plus d’enfants prisonniers de s’évader par la lecture, l’AJECO entend organiser des formations d’alphabétisation et d’initiation à diverses disciplines artistiques. Des formations en musique et en art plastique sont également prévues.
« Notre ambition est de libérer l’esprit de ces enfants par la lecture et par la littérature. Car elle est un rêve et une bibliothèque est un livre ouvert sur ce rêve, où l’on peut réinventer le monde et dessiner le futur. C’est pourquoi, il a été si important pour nous d’installer cette bibliothèque ici », a ajouté la Présidente de l’AJECO.
« La bibliothèque carcérale a pris la place de la salle polyvalente, juste à côté de la salle d’informatique où les enfants apprennent à toucher à l’ordinateur. Mais dans le projet, il est prévu la construction d’un local exclusif et une salle de lecture », précise Actualité CD. Pour gérer la bibliothèque, des bibliothécaires prisonniers seront formés et des donateurs seront également présents de temps en temps pour l’entretien.