RDC : le mini-sommet de Luanda débouche sur un accord de cessez-le-feu

Le mini-sommet de Luanda en Angola sur la situation sécuritaire à l'est de la République démocratique du Congo a débouché sur un cessez-le-feu. Mercredi, les participants ont proposé mercredi une feuille de route qui doit commencer par la cessation des hostilités sous 48 heures. Le groupe a également appelé à la fin de tout soutien aux rebelles du M23.
Rwandan President Paul Kagame (R) and Democratic Republic of Congo (DRC) President Felix Tshisekedi (L) pose for a photograph at the Serena Hotel in Rubavu, Rwanda, on June 25, 2021 where they met for discussions. - Both Presidents visited places in Rubavu that was damaged by the eruption of the Nyiragongo volcano on May 22, 2021 2021. During this eruption many residents of Goma in the DRC fled to Rwanda to find refuge. This meeting in Rubavu will be followed by another visit on May 26, 2021 in Goma, DRC, where Rwandan President Paul Kagame and DR Congo President Felix Tshisekedi will visit places destroyed by the eruption. (Photo by Simon Wohlfahrt / AFP) / “The erroneous mention[s] appearing in the metadata of this photo by Simon Wohlfahrt has been modified in AFP systems in the following manner: [June 25, 2021] instead of [May 25, 2021]. Please immediately remove the erroneous mention[s] from all your online services and delete it (them) from your servers. If you have been authorized by AFP to distribute it (them) to third parties, please ensure that the same actions are carried out by them. Failure to promptly comply with these instructions will entail liability on your part for any continued or post notification usage. Therefore we thank you very much for all your attention and prompt action. We are sorry for the inconvenience this notification may cause and remain at your disposal for any further information you may require.”
« Pour parvenir à la « désescalade » recherchée par la médiation, plusieurs décisions ont été prises. La première est la cessation des hostilités, et en particulier des attaques du M23 contre les forces armées de RDC (FARDC) et la Monusco à partir de vendredi, 18h. Deux jours plus tard, le groupe rebelle devra se retirer des zones conquises pour regagner ses positions initiales, tandis que la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) poursuivra son déploiement », rapporte RFI qui cite le communiqué final de la rencontre.
Les participants ont appelé au désarmement et au cantonnement du M23 d’ici le 30 novembre en territoire congolais sous le contrôle de l’armée congolaise et de la force régionale, en collaboration avec la Monusco. Selon le programme convenu, le 2 décembre, c’est le retour prévu des populations déplacées avant que les consultations politiques entre le gouvernement congolais et les groupes armés, dans le cadre du processus de Nairobi, reprennent le 7 décembre.
Le prochain rendez-vous est prévu pour la fin du mois de décembre et concerne la reprise du dialogue bilatéral RDC/Rwanda annoncé pour la fin du mois de décembre. Les chefs d’État devront de nouveau se retrouver mais à Bujumbura.
« Concernant la force est-africaine, les contingents kényans de la force régionale se déploieront à Goma d’abord, ensuite à Bunagana, Rutshuru et Kiwanja, actuellement occupés par le M23. Et si le M23 refuse de se désengager, ajoute le communiqué final, les chefs d’État de l’EAC instruiront le contingent régional à faire usage de la force pour les pousser à se soumettre », ajoute RFI.
Les rebelles du M23 ont de leur côté déclaré ne pas être obligé par ce document de Luanda puisqu’il n’était pas à la table des négociations. Selon le porte-parole du mouvement, Lawrence Kanyuka, s’il n’y a plus d’attaques de ces positions, le M23 respectera un cessez-le-feu qu’il dit d’ailleurs appeler depuis plusieurs semaines. Le mouvement reste également catégorique sur le fait qu’il n’y aura pas de retrait en l’état. « Si le gouvernement congolais veut négocier, il doit le faire directement avec nous », souligne le porte-parole.