Sa mort a été brièvement annoncée par la présidente du parlement ougandais lors d’une séance. « Ce matin, j’ai reçu la triste nouvelle que M. Engola a été abattu par son garde du corps, qui s’est ensuite suicidé. Que son âme repose en paix. C’était le plan de Dieu. Nous ne pouvons rien changer », a déclaré Anita Among.
Selon Fred Enanga, porte-parole de la police, le ministre a été tué par balles à son domicile, situé dans la banlieue de la capitale Kampala. Le garde du corps l’a tué, tirant à plusieurs reprises selon plusieurs sources. Il s’est ensuite suicidé. La presse locale fait également de l’aide de camp de Charles Okello Engola, ciblé et grièvement blessé.
« Thomas Kato, un voisin de Charles Okello Engola, a confié avoir entendu des coups de feu provenant de la résidence du ministre. Il aurait ensuite entendu des cris de personnes confirmant la mort du ministre. La police a ouvert une enquête pour déterminer les mobiles du crime », précise l’agence de presse Anadolu. La presse locale pour sa part indique un différend au sujet du salaire du garde. « Des témoins affirment que le soldat criait qu’il n’avait pas été payé depuis longtemps alors qu’il travaillait pour un ministre », rapporte le journal en ligne NilePost.
Sur Twitter, Brig. Felix Kulayigye, porte-parole de l’armée, a déclaré que le public sera informé « des détails au fur et à mesure que nous enquêterons ensemble sur cette affaire ».
Après sa carrière militaire, Charles Okello Engola avait été député et ministre de la Défense durant cinq ans.