Cette rencontre tripartite a offert aux délégations des trois pays l’opportunité d’avoir des séances de travail pour passer en revue des sujets d’intérêt commun. Ce sont notamment la réussite des processus de transition devant conduire au retour à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, la promotion de la bonne gouvernance, la mutualisation des moyens pour relever les défis sécuritaire, économique et humanitaire, le renforcement de leur relation tripartite par la dynamisation de l’axe Bamako – Conakry – Ouagadougou, et la concertation sur les questions sous-régionales, régionales et internationales.
Réaffirmant leur attachement à la CEDEAO et à l’Union africaine, les trois pays se sont engagés à répondre aux aspirations des populations de leurs pays respectifs. Ils se sont également engagés à faire de l’axe Bamako – Conakry – Ouagadougou un domaine prioritaire pour le développement du commerce, des transports, de l’approvisionnement en produits de première nécessité, de la formation professionnelle, du développement rural, de l’exploitation minière, de la culture et des arts, ainsi que de la lutte contre l’insécurité.
Tous sanctionnés par la CEDEAO suite aux coups d’Etats survenus dans leurs différents pays, les diplomates ont déploré les « sanctions imposées de façon mécanique qui ne tiennent souvent pas compte des causes profondes et complexes des changements politiques ». Selon le communiqué commun qu’ils ont produit, ces décisions de suspension empêchent la participation de leurs pays aux instances statutaires de la CEDEAO et de l’Union africaine et particulièrement, celles traitant des défis majeurs auxquels ils sont les plus concernés tels que l’insécurité, les questions humanitaires et de développement économique durable.
Toutefois, ils ont appelé à un appui technique, financier, concret et conséquent aux efforts de sécurisations et à un accompagnement du processus de retour à l’ordre constitutionnel normal.
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