Pour les autorités, la démarche qui concerne trois localités Guiglo, Blolequin et Toulepleu vise à marquer un acte de réconciliation nationale afin de tourner cette page sombre de l’histoire du pays. Et ce sont 47 corps et restes humains de victimes de violences commises en mars 2011 qui sont concernées par cette restitution leurs familles. Les corps de certains avaient été exhumés en 2015, puis transférés à Abidjan, pour le besoin des enquêtes sur les différents affrontements qui s’étaient produits au moment de la crise post-électorale.
« Depuis, ces corps étaient conservés à l’Ivoire sépulture (Ivosep) de Treichville. Ils devaient être acheminés par la route. Bien que les rapports d’autopsie n’aient pas été communiqués aux familles de ces victimes, cette restitution est perçue comme un geste permettant « aux habitants de faire le deuil », indique RFI qui cite Amadou Coulibaly, le ministre porte-parole du gouvernement.
En novembre 2022, le Premier ministre, Patrick Achi avait annoncé que les familles recevraient un dédommagement de la part de l’État. À date, 4 410 ayants-droit de personnes décédées ont déjà reçu 1 million de francs CFA (environ 1 500 euros) de la part du gouvernement, lors de précédents programmes.
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