C’est lors d’un vote par acclamation à l’issue d’un débat dans l’hémicycle que le projet de loi portant prolongation du mandat de la CPS et présenté par le ministre de la Justice devant les députés a été adopté. Selon Arnaud Djoubaye Abazene, ministre centrafricain de la justice, « cette décision marque la volonté du peuple centrafricain (…) de continuer à mener à jamais la lutte contre l’impunité ».
Il a d’ailleurs averti « ceux qui sont en train de comploter contre les institutions de la République, de perpétrer des violences et des atrocités sur de paisibles citoyens. Ils doivent savoir que la justice va les rattraper ».
La CPS a été créée en 2015 par le gouvernement centrafricain sous le parrainage de l’ONU et ses premières enquêtes ont été lancées en 2018. Tribunal hybride composé de magistrats locaux et internationaux, notamment de juges et de procureurs originaires de France, du Togo, et de République démocratique du Congo (RDC), il juge les crimes de guerre et contre l’Humanité commis depuis 2003 dans le pays. La CPS dispose d’un budget annuel de 12 millions d’euros, principalement fourni par l’ONU, l’UE et les Etats-Unis.
Laisser un commentaire