Afrique du sud: l’athlète Oscar Pistorius demande une liberté conditionnelle

Après le meurtre de sa petite amie, le champion paralympique sud-africain, Oscar Pistorius avait été condamné à 13 ans de prison. Aujourd'hui, il demande aux autorités judiciaires de considérer sa demande de mise en liberté conditionnelle.
C’est en 2015 que l’athlète Oscar Pistorius avait été reconnu coupable de meurtre sur sa petite amie, Reeva Steenkamp, une mannequin le jour de la Saint-Valentin. Il avait tiré quatre fois à travers la porte des toilettes de son domicile de Pretoria. Malgré les faits, il a toujours nié le meurtre, affirmant avoir été persuadé qu’un voleur s’était introduit dans sa maison.
Condamné à 13 ans de prison, il a déjà purgé plus de la moitié de sa peine en juillet, le rendant ainsi éligible à une libération anticipée. Il a donc introduit une demande de liberté conditionnelle, tout en respectant la procédure qui va avec dans le pays, celle de s’entretenir avec la victime ou sa famille, ce qu’il a fait en rencontrant début juillet les parents de sa petite amie tué.
Selon son avocat Julian Knight, l’ancien athlète amputé sous les deux genoux et aujourd’hui âgé de 35 ans sollicite la justice pour forcer les autorités à convoquer une audience concernant sa demande de libération conditionnelle, rapporte Sahutiafrica.
<< C’est une demande pour contraindre le comité de probation de convenir d’une audience pour sa demande de libération conditionnelle… Cela ne veut pas dire qu’il doit être en liberté conditionnelle, mais que sa demande doit être considéré… Les papiers ont été déposés il y a quelques mois et aucune date d’audience n’a encore été fixée », a déclaré son avocat sans donner de détails.
Dans le cadre de sa demande de liberté conditionnelle, Oscar Pistorius, avait été transféré en novembre 2021, passant d’une prison de la capitale Pretoria à un centre pénitentiaire du sud du pays, rapporte l’AFP. Il est devenu une star mondiale en 2012 en s’alignant avec les athlètes valides aux 400 mètres des Jeux olympiques de Londres.
Elisabeth Zézé Guilavogui