Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa échappe à une procédure de destitution

A l’issue d’un débat houleux, le parlement s'est opposé à l'ouverture d'une procédure de destitution contre le président sud-africain Cyril Ramaphosa ce mardi 13 décembre. Cette opposition lui permet ainsi de garder le pouvoir.
Deux abstentions, 214 voix contre l’ouverture de la procédure et 148 pour, c’est le résultat du vote de l’assemblée. Au parlement, s’exprimant dans les onze langues officielles du pays, chacun des députés présents a énoncé son choix. Une procédure aurait cependant été lancée pour examiner l’affaire en détail car 50% des parlementaires jugent suffisamment grave l’affaire de cambriolage qui gêne le président.
Le président n’a pas été inculpé à cause de la poursuite de l’enquête de police.
Selon le ministre de la Justice, Ronald Lamola, « le rapport place la barre trop bas pour destituer un président en exercice… Il n’y a pas assez d’éléments pour le justifier ».
Cyril Ramaphosa est accusé d’avoir caché à la police et au fisc un cambriolage dans sa propriété de Phala Phala, où il élève des bovins rares.