Transition au Burkina Faso : « On a le consensus sur le délai de 24 mois » (Umaro Sissoco Embalo)

Ce dimanche 24 juillet, la délégation de la CEDEAO a rendu compte des discussions tenues avec la junte Burkinabè. Elles ont porté notamment sur l'évaluation du processus de transition du pays.
La délégation de la CEDEAO conduite par le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo était accompagné de l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, facilitateur, et le président de la Commission de la Cédéao. Avec le président Damiba, ils ont à nouveau confirmé le délai de 24 mois que l’instance accorde aux militaires burkinabè au compte de la transition. « Nous avons eu de très bonnes discussions avec les autorités burkinabè. On a le consensus sur le délai de 24 mois et nous avons souligné l’importance du délai », a déclaré Umaro Sissoco Embalo après son entretien avec le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba.
Selon la délégation de la CEDEAO, le défi sécuritaire, la question humanitaire, le retour à l’ordre constitutionnel, la mobilisation des ressources et la mise en place du mécanisme de suivi et évaluation sont les axes les plus importants et sur lesquels le gouvernement de la transition doit se focaliser, rapporte RFI.
Saluant les progrès enregistrés sur le plan sécuritaire, le président Embalo a appelé à la mobilisation aux côtés du Burkina Faso.
Elisabeth Zézé Guilavogui