Ce lundi 16 mai, la police déclare avoir arrêté cinq personnes considéré comme responsables de la manifestation. Ils seraient gardés dans les locaux de la direction générale des renseignements généraux. L’information a été confirmé à l’AFP par l’opposition et un responsable de la police ce lundi : << Ce qui s’est passé hier est extrêmement grave (…), les gens vont répondre de leurs actes >>, a d’ailleurs affirmé dimanche soir à la télévision nationale le ministre de la communication, Abderamane Koulamallah. << Cinq personnes ont été interpellées samedi par les forces de l’ordre et elles ne sont pas impliquées dans les actes de vandalisme. Elles sont arrêtées à tort >>, a déclaré pourtant Max Loalngar, porte-parole de la plateforme d’opposition Wakit Tamma.
Du côté de l’opposition, plusieurs voix dont le Parti socialiste sans frontières (PSF) et le mouvement politique Une nation pour tous (UNPT) se sont élevées pour demander la libération des personnes arrêtées. Il en est de même au niveau de certains groupes rebelles et des syndicats tels que l’Union des syndicats du Tchad (UST).
Sept stations-service Total vandalisées et douze policiers, blessés, c’est le bilan de cette manifestation du samedi.
Elisabeth Zézé Guilavogui
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