Rebondissement dans l’affaire de viol présumé à l’Orphelinat Hakuna Matata, la Directrice, Laurence Rouyer placée sous contrôle judiciaire (Documents

Nous venons d’apprendre le placement sous contrôle judiciaire de la Directrice de l’Orphelinat Hakuna Matata, Laurence Rouyer, par le juge d’instruction près du TPI de Mafanko, Mamadou Chérif Diallo, dans l’affaire de la série d’agressions sexuelles présumées au sein de ladite structure.

La directrice générale de cet orphelinat situé à Dabompa en haute banlieue de Conakry est inculpée pour des « faits de complicité de viol et harcèlement sexuel ». Elle se voit ainsi confisquée son passeport, et interdite de quitter la ville de Conakry en plus d’autres mesure judiciaires drastiques découlant d’une telle décision. Elle risque la détention provisoire.

Après avoir été entendue par la justice guinéenne le 13 mai dernier à 16 h 06 minutes, suite à une lettre de convocation par le juge d’instruction, cette française d’origine devra désormais se présenter une fois par semaine tous les lundis au plus tard à 10 h 00. Elle est aussi interdite de « rentrer en contact avec les filles en marge de la procédure ».

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Convocation

Retour en arrière :

Le 3 avril dernier, Laurence Rouyer annonçait, via un communiqué de presse, avoir porté plainte contre le dénommé N.L.C pour pour une série de viols, après que plusieurs jeunes filles placées sous sa grade au sien de l’Orphelinat Hakuna Matata l’aient désignés comme auteur de ces agressions la veille même.
N.L.C, époux de la Directrice et sous mandat de dépôt depuis le 1 avril 2022, aurait fait des révélations l’impliquant dans l’affaire. D’ailleurs, certains médias avaient dévoilé la version de la famille de N.L.C.

Présentée hier même à la suite d’une Convocation datant du 13 mai, Laurence Rouyer a été entendue au tribunal. Nous attendons la suite de cette affaire qui s’annonce encore plus grave, avec des rebondissements improbables, puisque le Ministère de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables est lui-même partie civile dans l’affaire, représenté par Maitre Aimé Christophe Labilé.

La rédaction