C’est le cas au Burkina Faso où il est désormais à 3 047 000 francs CFA. 3 686 places sont également disponibles au lieu de 8 143 places habituellement pour les pèlerins musulmans du pays des hommes intègres cette année. Les autorités Burkinabés ont d’ailleurs fait savoir que les personnes inscrites depuis 2020 et 2021 seront prioritaires pour éviter d’être frappées par la limitation d’âge qui est de 65 ans. « L’institution du paiement des visas hajj à hauteur de 300 riyals soit 54 000 francs CFA par pèlerin, l’institution d’une assurance de 109,25 riyals soit 19 665 francs CFA par pèlerin, enfin l’augmentation des prestations des services de base, ces diverses évolutions intervenues au niveau de l’Arabie Saoudite vont entrainer, conséquemment, une hausse de coût du hajj », a informé Issaka Sourwema, ministre des Affaires religieuses et coutumières du Burkina Faso.
Alors que les premiers vols pour l’Arabie Saoudite sont prévus pour le 21 juin prochain, le gouvernement burkinabé pour aider les pèlerins notamment dans leur prise en charge a accordé une subvention de 800 000 000 francs CFA au comité d’organisation. « Les différents acteurs ont opté pour appliquer cette subvention aux prestations saoudiennes, c’est-à-dire l’alimentation, les déplacements et tout », a expliqué le secrétaire permanent du suivi des pèlerinages religieux, Mamadou Sawadogo.
Au Ghana, les frais de participation ont été fixés à 26 500 GH (3 154 €) pour les pèlerins inscrits en 2020 et 2021 ( qui avaient leur argent auprès du conseil) et à 39 000 GH (4 641 €) pour les nouveaux pèlerins. Cette somme aurait été réduite grâce à une subvention du gouvernement à hauteur de 3,9 millions de dollars pour l’édition 2022 du Hadj. La nouvelle a été annoncé par le président du Conseil national du Hadj au Ghana, Sheikh Ibrahim Cudjoe Quaye, mardi 7 juin.
Sélectionné cette année à l’instar de plusieurs autres pays ouest africains pour le pèlerinage à la Mecque, le pays n’a qu’un quota réduit. Son quota initial a été réduit de 45%. Seulement 3 069 personnes âgées de 65 au plus pourront accomplir le Hadj. Les premiers vols des fidèles partiront de Tamale dans le Nord le 17 juin, et d’Accra la capitale le 21 juin.
Si dans plusieurs pays des murmures s’élèvent contre cette hausse, le président du Conseil du Hadj au Ghana a tout de suite voulu éclaircir les choses. « Dans les États voisins : Les musulmans nigérians paient un droit de 2,5 millions de nairas qui équivalent à 47 000 GH (5 595 €). La Côte d’Ivoire, le Bénin et le Niger, leurs chiffres sont dans la même fourchette », a-t-il assuré.
Quant à la Guinée, elle a à travers un communiqué du secrétariat général des Affaires Religieuses publié le tarif officiel du HADJ 2022 fixé à 60.000.000 GNF soixante millions de francs Guinéen pour les pèlerins avec seulement 4.527 places après 2 ans d’interruption due à la pandémie de la COVID-19.
Pour l’édition 2022 du Hadj, le Sénégal a eu droit à un quota de 5 822 pèlerins, soit 6 000 pèlerins de moins que lors du dernier pèlerinage. Le prix du Hadj varie cette année entre 4 200 000 FCFA et 12 000 000 FCFA. Il est passé de 2 600 000 FCFA en 2018 à 4 200 000 FCFA en 2022 soit quasiment le double. Cette cherté s’expliquerait par la conséquence de la crise internationale qui a impacté le transport.
Elisabeth Zézé Guilavogui
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