Ouganda : 22 morts et dix blessés après des inondations ce week-end 

Les autorités ougandaises ont indiqué que vingt deux personnes ont péri après inondations dans l'est du pays. D'autres sont encore porté disparus alors qu'on recense dix blessés graves à la date du 1er août. Depuis hier, des opérations de recherche s'organisent et jusqu'à ce lundi, aucune nouvelle ne redonne espoir aux proches des disparus.
Les inondations font suite aux fortes pluies et aux rivières en crue à Mbale, dans l’Est de l’Ouganda : << La situation a empiré lorsque les rivières Nabuyonga et Namatala sont sorties de leur lit, provoquant des inondations dans la plupart des quartiers de la ville… Il y a beaucoup de destructions, des routes coupées, des bâtiments submergés à la suite des fortes pluies qui ont débuté la nuit dernière (samedi) jusqu’à dimanche matin >>, a rapporté Ahamada Waashaki, commissaire de Mbale. Selon lui, c’est une première pour lui de constater des destructions de biens et des pertes en vies aussi importantes suite à des inondations.
Depuis hier, les opérations de recherche et de secours déclenchés se poursuivent. Pour le moment, seuls des corps flottants ont été repêchés des eaux boueuses par la police. De nombreuses voitures ont également été emportées par les eaux, alors que les habitants se déplaçaient vers des zones situées en hauteur pour se mettre en sécurité, a rapporté l’AFP.
Les personnes blessées se trouvent pour leur part dans un état critique selon la police. Fred Enanga, porte-parole de la police a déclaré que certaines des victimes avaient été retrouvées piégées dans un minibus alors qu’ils se rendaient à une fête avant d’être emportés par les inondations.
Le premier ministre Robinah Nabbanja s’est rendu déjà rendu à Mbale, ville de plus de 500.000 habitants, pour constater les dégâts et rassurer les populations : << La police et les forces militaires de la marine viendront aider au sauvetage et à la recherche de cadavres pendant que nous apportons de l’aide à la population touchée >>, a déclaré son bureau.
Elisabeth Zézé Guilavogui