Aucun pays ne peut se développer sans le civisme.
Avant tout comment le définir ? Philosophiquement, tous les mots terminés par isme sont des doctrines. Alors, le civisme est une doctrine qui donne la primauté au citoyen.
À ce niveau, nous allons lever l’équivoque entre le citoyen et le sujet.
À l’entame, le sujet est toute personne physique ayant des obligations vis-à-vis de la société. Par exemple, le tiers-état en France sous la monarchie absolue de Louis XIV.
Tandis que le citoyen est toute personne jouissant de droits reconnus par la loi et accomplissant ses devoirs. En guise d’exemple, s’acquitter des factures d’eau.
Poursuivant, les différents acteurs ont abandonné leur mission essentielle, celle d’éduquer, orienter, impulser une dynamique. Les guinéens cessent progressivement d’être de bons exemples en s’attelant aux futilités.
De nos jours, l’on brûle la monnaie, le drapeau, certains ne savent même pas chanter le simple hymne national, c’est écœurant. Plus de temps consacrés aux loisirs sous prétexte que c’est l’effet de la mode. À quand la fin de ces pratiques révolues ? Toute jeunesse doit s’affranchir. Pour ce faire, il y a un travail de fond à abattre. Possible si nous répondons à ces questions suivantes :
D’où venons-nous ? Les anciens nonagénaires répondront valablement.
Où en sommes-nous ? La nouvelle génération face aux réalités présentes.
Où irons-nous ? Chacun des pans a besoin d’une ébauche objective, claire et précise émanant des vrais fils de la Guinée.
Retournons à nos racines par le truchement des campagnes de sensibilisation, conférences, panels etc.
En agissant ainsi, nous rentrons dans l’Histoire. Victor Hugo écrivait : 《 Ceux qui vivent, sont ceux qui luttent .
M. Josué wiwédji Hounmènou
Censeur du complexe scolaire privé les diplomates.
Activiste des Droits de l’homme.
Responsable du Monajeg.
Secrétaire national chargé à la communication de l’UDCG.
Laisser un commentaire