Pour y arriver, les deux parties ont monté le projet « Haské » (lumière en langue locale haoussa) qu’ils ont lancé ce mardi. Il vise à assurer l’expansion de l’énergie solaire photovoltaïque dans un pays de plus de 22 millions d’habitants. Selon le le ministre nigérien de l’Énergie Ibrahim Yacoubou, Haské ambitionne d’accélérer l’accès à l’électricité pour les ménages urbains et ruraux, les établissements de santé, d’éducation et les entreprises. Cet important programme d’électrification coûte 317,5 millions de dollars.
<< Actuellement, au Niger, le bois fournit « près de 80% » de l’énergie des ménages qui l’utilisent pour s’éclairer et cuisiner, alors que le pays, aux deux tiers désertiques, est frappé par les « effets néfastes des changements climatiques >>, a relevé le ministre cité par VOA Afrique.
Le pays s’active également à achever d’ici à 2025 son premier barrage, sur le fleuve Niger. C’est l’édifice de Kandadji qui doit générer annuellement 629 gigawattheure (GWh). Il est financé par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID) et l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 740 milliards de francs CFA soit 1,1 milliard d’euros. L’Union européenne et l’AFD quant à eux vont cofinancer pour la construction d’une autre centrale électrique hybride (thermique-photovoltaïque) d’un coût de 32 millions d’euros à Agadez, avec une capacité de production de 21 mégawatts.
Elisabeth Zézé Guilavogui
C’est dommage, aide française d’électricité