L’Afrique à l’ère du Web : << il faut faire confiance aux talents locaux >> Aliou Diaby

L’Afrique est un continent en plein boom démographique. En 2050, sa population se situerait aux environs de 2,5 milliards. Cette évolution humaine recourt nécessairement à des enjeux du moment. Parmi eux : le web, un défi que le continent peine à relever du fait de sa rencontre avec l’internet dans les années 1990.

Si les enjeux techniques d’internet restent palpables, Aliou Diaby CEO de All-todigital veut croire en la démocratisation de cette denrée pour faciliter la créativité du métier sur le continent. Selon ce jeune guinéen, “ c’est un domaine accessible, la seule limite c’est ton imagination ”. 

Le métier de développeur web connaît une évolution en Afrique avec la dématérialisation des formations. Cette nouvelle approche permet à ceux qui le souhaitent d’apprendre sur place ou de s’exporter pour un retour d’expérience dans leur pays d’origine. Une situation qui n’est pas inaperçue comme le martèle Aliou Diaby « ça a beaucoup évolué ces dernières années. Il y a des évolutions au niveau des livraisons, achat en ligne, commande en ligne sur les sites web et même la restauration. Il y a aussi des formations mises en ligne qui facilitent l’évolution du métier de manière plus pratique ”

Malgré ce brin d’espoir, le manque de confiance aux spécialistes africains dans leurs différents pays reste à souligner parfois à compétences égales. Cela n’est pas du goût de ce jeune francilien : “ Il faut faire confiance à ceux (développeurs locaux NDLR ) sur place,  miser sur la formation car ce n’est pas le talent qui manque ”

Le manque à combler dans les institutions africaines est immense, ce qui conduit sur un terrain où “ tout est à faire, il y a de l’espace en Afrique, c’est les opportunités qui leur manquent « 
En attendant que ces opportunités se fassent de plus en plus voir, le métier de développeur web fait partie des métiers les plus recherchés sur le continent.