Le dernier bilan officiel du gouvernement faisait cas de 11 morts à la date du 28 février. Mais après avoir compté six décès en plus de dix jours, Malabo passe à 20 morts et les cas recensés de la fièvre hémorragique de la maladie à virus Marburg débordent dans la province de Kié-Ntem. Dans un communiqué publié ce jeudi, l’OMS déclare que cette expansion « laisse supposer une transmission plus large du virus et nécessite d’ intensifier les efforts de riposte afin d’éviter une épidémie à grande échelle et des pertes en vies humaines ».
Selon le gouvernement Équato-guinéen sur son site internet, entre le 11 et le 20 mars, huit cas ont été confirmés dont six sont décédés. « À ce jour, on dénombre 20 cas probables et 20 décès », précise l’OMS qui ajoute que les nouveaux cas sont signalés dans les provinces de Kié-Ntem, de Litoral et de Centro Sur. Celles-ci ont toutes des frontières internationales avec le Cameroun et le Gabon. Bata est également touché selon le gouvernement.
« Des experts supplémentaires de l’OMS seront déployés dans les prochains jours », a promis l’OMS qui indique qu’elle « aide également le Gabon et le Cameroun à renforcer la préparation et la riposte à l’épidémie ».
Avec un taux de létalité pouvant atteindre 88%, le virus Marburg n’a à date aucun vaccin ou traitement antiviral approuvé.