Didier Drogba : « si on m’attaque sur autre chose que mon programme, c’est que je dérange »

La concurrence à la tête de la fédération ivoirienne de football (FIF) continue son chemin. Entre stratégies et coups bas, Didier Drogba dénonce.

Ces dernières années, la tendance des anciennes gloires du football africain à s’impliquer davantage dans la gestion et la promotion de ce sport grandit. Un peu partout, il y a une dynamique qui s’insuffle que ce soit dans les staffs techniques mais aussi à la tête des institutions. Si la première semble très facile, cette dernière n’est pas souvent à la portée de tous, grand joueur fut-il. C’est le cas par exemple de Didier Drogba en côte d’Ivoire. Depuis son annonce de vouloir présider la fédération ivoirienne de football, on peut dire que tout ne s’est pas passé comme prévu. Même s’il déclare connaitre l’instance qu’il convoite comme on peut l’entendre dire « j’ai fait 12 ans d’équipe nationale dont 8 ans en étant capitaine, je suis meilleur buteur de l’histoire de la sélection, j’ai plus de 100 sélections. Je connais mon pays, je connais ma nation, je connais la fédération, je sais comment elle fonctionne », cette connaissance ne suffit pas.

Une adversité malsaine entre les candidats

En plus de connaitre les rouages de la fédération ivoirienne de football, la concurrence à ce poste est sans demie mesure. Très convoité, il n’est pas exclu de recevoir des coups d’adversaires et d’en donner parfois. S’il a toujours répondu présent à la concurrence sur les pelouses africaines et mondiales, cette fois, Didier pêche à prendre ses marques et déplore chez nos confrères de Tribune libre « il y a une adversité certes, il en faut. Mais malheureusement ce n’est pas sain comme adversité ». Il ajoute plus loin « Personne jusqu’à présent ne m’a attaqué sur mon programme. Quelque part, je suis dans le vrai… si on m’attaque sur autre chose que mon programme, c’est que je dérange ».

Mais qui Didier Drogba pourrait déranger à ce point ? Joue t-il à la victime ?

Pas de réponse pour l’heure. L’intéressé a appelé à l’apaisement et au « rassemblement ». Le feuilleton FIF a encore de beaux jours devant lui puisque la FIFA vient de reporter l’élection prévue le 23 mars en cause, le processus électoral proposé.