En fuite depuis le 4 novembre dernier, Pivi, ancien chef de la garde présidentielle guinéenne, était en cavale après avoir été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 25 ans. Il avait été jugé pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009, lors duquel des centaines de personnes avaient été tuées, blessées ou violées dans un stade à Conakry.
Son arrestation a eu lieu dans un village frontalier entre le Liberia et la Guinée, mettant fin à plusieurs semaines de traque. Verny Pivi, son fils, est accusé d’être le cerveau de l’évasion de son père de la prison centrale de Conakry. Cette opération avait permis à Claude Pivi de s’échapper, déclenchant une mobilisation régionale pour le retrouver. Les autorités guinéennes, en collaboration avec les forces libériennes, ont finalement réussi à mettre la main sur les deux fugitifs.
Cette arrestation marque une étape importante dans la poursuite de la justice concernant les crimes commis lors du massacre de 2009, un événement qui reste gravé dans la mémoire collective en Guinée et au-delà.