Au Kenya, le pasteur Nthenge Mackenzie du jeûne mortel reste derrière les barreaux 

Ce mercredi, un tribunal a ordonné le maintien en détention du pasteur Paul Nthenge Mackenzie. Il est accusé de la mort d’au moins 133 personnes dans une forêt du sud-est du Kenya, après un jeûne qui leur a été fatal.
Un juge de la ville de Mombasa a ordonné la prolongation de sa détention et de ses 17 co-accusés, dont sa femme. Leur détention a été prolongé 30 jours à compter du 2 mai, date à laquelle ils avaient comparu devant le tribunal, alors que les procureurs avaient demandé 90 jours.
Selon les procureurs, le pasteur Paul Nthenge Mackenzie va être poursuivi pour « terrorisme », dans l’affaire de jeûne mortel baptisée « le massacre de la forêt de Shakahola ».
C’est un total de 133 personnes, dont de nombreux enfants qui ont pour le moment été retrouvées mortes. Toutefois, les recherches de fosses communes et de survivants sont toujours en cours dans cette forêt du côté kényane.