«J’ai quitté le Maroc le 8 janvier, j’ai pédalé sur les montagnes de l’Atlas, ensuite le désert marocain. Au mois de février, c’était la Mauritanie, puis le Sénégal. C’est là que j’ai passé le ramadan avant de partir pour la Guinée-Bissau. Là je suis à Conakry, après 5.000 kilomètres », a-t-elle confié chez Le360 Afrique. La marocaine a parcouru à vélo une partie du Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau. Elle devrait poursuivre son voyage à vélo, après une traversée d’une vingtaine de pays le long des côtes de l’Atlantique et de l’océan Indien, qui doit la mener au Kilimandjaro, plus haut sommet du continent.
Agé de 27 ans, Meryem est ravie de ce qu’elle a déjà découvert et de ses rencontres. « Je n’ai pas eu de problème de sécurité. Au contraire, les gens sont gentils, accueillants. Si tu as une personne qui a l’intention de te faire du mal, tu as cent personnes prêtes à l’arrêter… Parfois, je suis fatigué, je m’arrête au niveau des villages pour me reposer, pour manger, pour passer la nuit chez les habitants », raconte la jeune aventurière chez nos confrères.
Son aventure devrait durer plus de deux ans avec un seul objectif : «La Tanzanie, pour gravir le Kilimandjaro». Mais est ce qu’à la suite on peut s’attendre à autre chose ? Elle répond : « Je termine mon tour d’Afrique. Après, on verra s’il est possible de faire le tour du monde à vélo ».