La nouvelle organisation, en plus de vouloir refléter les avis de tous les acteurs de la filière coton, veut échanger des informations et mutualiser les bonnes pratiques. Selon Mathieu Adjovi, président de l’ORIC-UEMOA, ils veulent aussi s’occuper de la relance des activités après la campagne passée ternie par le parasite jasside. « Nous avons besoin de partager nos expériences pour lutter contre ce parasite qui risque d’anéantir les efforts qui ont été faits, des années durant, pour la production cotonnière », précise t-il
Les acteurs membres de l’organisation espèrent déjà qu’intégrer l’organisation leur permettra d’améliorer l’accès au marché des intrants et de bénéficier de tarifs plus avantageux. « Ce qui devrait changer aujourd’hui pour l’accès aux intrants, c’est de regrouper l’ensemble des besoins du Sénégal et des autres pays de l’UEMOA. Le fait de mutualiser et de commander ensemble, je pense que ça permettrait d’avoir un impact positif pour les producteurs qui vont aujourd’hui acheter ces intrants » déclare chez RFI Boune Oumar Bousso, directeur adjoint de la Sodefitex, une firme de l’industrie cotonnière au Sénégal.
Il faut noter qu’à terme, avec deux millions de graines de coton produits en moyenne dans la zone UEMOA, l’ORIC-UEMOA aimerait mettre en place un label de qualité du coton ouest africain.