Sanctions contre la Russie par les USA : l’Afrique du Sud refuse de suivre la demande américaine

Avec la guerre en Ukraine et l'extension de l'influence russe en Afrique, les États-Unis sont en train d'examiner au congrès un <>. Celle-ci prévoit une imposition de sanctions aux pays africains qui ont des relations économiques avec la Russie. Et dans la politique de Non-alignement de son pays sur les grandes puissances, le président Cyril Ramaphosa a fait savoir que Pretoria n'a pas à choisir.

 << Nous ne devrions pas être informés par quiconque avec qui nous pouvons nous associer… En tant que pays africains, nous sommes très fiers de notre souveraineté et ne devrions être informés par quiconque avec qui nous pouvons nous associer. Et nous ne devrions jamais être mis dans une position où nous devons choisir qui sont nos amis… Alors nous refusons de le faire >>, a-t-il déclaré aux confrères de Sahara Reporters. Unique membre africain du G20 et des Brics, son refus pèse beaucoup.

Comme l’Afrique du Sud, beaucoup d’autres pays africains ont refusé la pression occidentale sur la Russie. D’autres ont tout simplement choisi l’abstention lors du vote visant à condamner la Russie à l’occasion d’une réunion spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies. Est-ce à cause de l’aide de l’ex Union soviétique, Cuba et d’autres pays socialistes qui ont aidé l’Afrique à se débarrasser du joug colonial ? Ou à cause des fournitures d’armes et d’équipements militaires russes qui fourmillent sur le continent ? Impossible de le dire. Toutefois, bon nombre de Nations africaines dépendent de l’énergie, des céréales et des engrais.