Prix du cacao : le Ghana et la Côte d’Ivoire accordent un sursis aux multinationales

Selon un communiqué publié ce mardi 22 novembre par le Conseil café-cacao ivoirien, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé de repousser de quatre mois l’ultimatum fixée courant novembre pour verser la prime promise aux agriculteurs. 
Ce report intervient après qu’ils aient sommé le mois dernier les groupes agroalimentaires de revoir à la hausse le prix d’achat du cacao. Les groupes concernés sont le chocolatier Mondelez et les sociétés de trading Cargill, Olam, Ecom Trading, Cemoi, Touton, Barry Callebaut, ETG et Sucden.
 « Un groupe de travail d’experts composé de représentants des pays membres et de parties prenantes du secteur du cacao a été mis en place afin d’étudier des solutions permettant de mieux résoudre certains problèmes et de garantir un mécanisme de prix durable sur le long terme. Ce groupe est chargé d’émettre des recommandations d’ici la fin du premier trimestre 2023 « pour trouver des solutions durables », a indiqué Afrimag qui cite le communiqué.
Il faut noter que le Ghana et la Côte d’Ivoire assurent à eux deux plus de 60% de la production mondiale des fèves de cacao. Avec ce poids, ils exigent un engagement à payer la totalité du « différentiel de revenu décent », qui est une prime de 400 dollars par tonne, en plus du cours du cacao.