Commençons par une simple définition du plagiat selon le dictionnaire Larousse qui est « l’acte de quelqu’un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre. »
Dans son discours de 8 min devant ses pairs, Dr Dansa Kourouma a réitéré son engagement et celui de son institution à œuvrer en faveur de l’égalité des genres en république de Guinée. Jusque là, tout allait bien. Il a fallu attendre exactement à la 6e minute et 25 secondes du discours pour entendre le Président du CNT guinéen prononcer le passage suivant sans citation.
« La sensibilité d’un parlement au genre signifie, à notre avis, intégrer une démarche d’égalité des sexes, évaluer les incidences pour les femmes, les hommes, les filles et garçons, de toute action envisagée dans le cadre de l’ensemble des pratiques institutionnelles, politiques, programmes et dans toute autre activité. La sensibilité au genre implique pour un parlement, l’élaboration, la mise en œuvre, la surveillance et l’évaluation des politiques et des programmes de manière à faire bénéficier les femmes et les hommes des avantages égaux dans l’objectif que l’inégalité ne puisse se perpétuer. Le but ultime est d’atteindre l’égalité des sexes ». Très repris par les médias locaux depuis la tribune de Kigali, nous nous sommes donc intéressé à la source de cette belle déclaration.
Patatras, nous constatons que sans mot ni article ajouté ou retiré, cette citation tire son origine de la Déclaration et du Programme d’Action de Pékin de 1995, 4e conférence des Nations Unies. Utilisé ici par l’institut du genre en géopolitique, on peut constater la citation faisant référence à la Déclaration, ce qui n’est pas le cas dans le discours de Dr Dansa Kourouma. Alors simple omission ou oubli ?
Le document intégral de 319 pages est à retrouver sur le site d’ONU FEMMES en version PDF.
La rédaction
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