En Tunisie, le dépôt des candidatures pour les législatives du 17 décembre clos

En Tunisie, le dépôt des candidatures pour les législatives du 17 décembre sont désormais bouclées. Plus de 1 429 candidats dont 215 femmes vont concourir sur la base d'un scrutin uninominal à deux tours. Celui-ci va remplacer cette année le mode proportionnel en vigueur depuis la révolution de 2011.
Sur plus d’un millier de candidatures déposées, plus de 1500 ont été retenus. Les candidats élus (161 élus sont attendus) pour devenir les futurs députés du nouveau Parlement tunisien auront toutefois un pouvoir restreint. Déjà pour se porter candidat aux législatives, 400 signatures sont nécessaires. Il faut également être âgé de 23 ans, de nationalité tunisienne et avoir un casier judiciaire vierge. Le nouveau système n’oblige pas à se présenter sur la liste d’un parti politique.
La période de dépôt des candidatures a été entachée par des cafouillages, dont une extension du délai décidée au dernier moment et les accusations d’infractions et de tentatives d’achat des parrainages, également dénoncées par le président Kaïs Saïed lui-même. La majorité des partis politiques d’opposition n’ont pas présenté de candidats. Ils ont d’ailleurs déjà appelé au boycott.
Au nombre des candidats au parlement, des personnalités médiatiques et politiques, des soutiens au président tunisien Kaïs Saïed et certains anciens députés. D’autres personnes sans expérience politique, issues de la société civile, comme Hamdi Ben Salah, journaliste indépendant qui avait révélé le scandale des déchets italiens importés illégalement en 2020 au port de la ville sont aussi candidats.