Le politique a déploré l’arrestation le 24 février d’une trentaine de militants de son parti pour « troubles à l’ordre public » et leur placement en détention avant de réclamer leur libération immédiate. Selon lui, ces militants étaient venus soutenir le secrétaire général du PPA-CI Damana Pickass, convoqué par un juge d’instruction pour son rôle présumé dans l’attaque d’une caserne à Abidjan en 2021. « L’appareil judiciaire est devenu un instrument d’oppression des opposants ivoiriens. Aucune des personnes arrêtées ne participait à un quelconque mouvement qui aurait troublé l’ordre public. Ce sont des arrestations arbitraires », a affirmé Justin Koné Katinan, porte-parole du PPA-CI, à la presse.
« L’instrumentalisation de la justice ce n’est pas nous, c’était plutôt le régime de Laurent Gbagbo (président de 2000 à 2011). Nombre de nos militants faisaient l’objet de procédures arbitraires…Notre régime essaie au contraire de consolider l’Etat de droit où chaque citoyen est libre d’exercer sa liberté conformément aux lois en vigueur », lui a répondu Mamadou Touré, porte-parole adjoint du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir.
Malgré ces couacs, des signes d’apaisement sont en train d’être posés par Ouattara.