« La création de ce mécanisme est une déclaration claire de la part de toutes les parties prenantes de leur volonté de respecter l’accord de paix. Ce comité sera constitué d’un représentant des deux camps et d’un délégué de l’Igad (Autorité Intergouvernementale pour le Développement) », a déclaré Workneh Gebeyehu, secrétaire exécutif de l’Igad. Il a également ajouté qu’un panel d’experts africains, choisis par l’Union africaine apportera son assistance en particulier pour enquêter sur les violations.
L’accord de paix signé récemment par les deux parties prévoit entre autres un désarmement des forces rebelles, le rétablissement de l’autorité fédérale au Tigré et la réouverture des accès à cette région.
Mais des forces progouvernementales, en particulier des troupes érythréennes et des forces régionales et milices de la région éthiopienne de l’Amhara, qui n’ont pas participé aux discussions de Pretoria, sont accusées de continuer à perpétrer des exactions au Tigré, rapporte SahutiAfrica.
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