« Les forces françaises sont basées à Ouagadougou sur la demande du Burkina Faso et de ses autorités… Cette dénonciation est dans l’ordre normal des choses, elle est prévue dans les termes de l’accord militaire », a expliqué le porte-parole.
Il a ensuite confirmé les rumeurs d’une demande de départ des troupes françaises basées dans le pays, dans un délai d’un mois. « ce que nous dénonçons, c’est l’accord qui permet aux forces françaises d’être présentes au Burkina Faso. Il ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France », a-t-il déclaré, ajoutant qu’au stade actuel ils ne voient aucune raison « que la partie française ne respecte pas les termes d’un accord qu’elle a signé.»
Si hier 22 janvier 2023 le président français Emmanuel Macron avait dit attendre selon RFI « des clarifications » sur une éventuelle demande de départ des troupes françaises, aujourd’hui tout est clair. « Au stade actuel, nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », a d’ailleurs assuré Jean-Emmanuel Ouédraogo.
Actuellement, le pays des hommes intégrés héberge un contingent de près de 400 membres des forces spéciales françaises, la force Sabre.
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