<< Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale >>, a déclaré à l’AFP le Quai d’Orsay. Mais est-ce vraiment la raison quand on sait que dans les usages diplomatiques, un rappel pour << consultations >> indique un mécontentement avec le pays, voire une crise diplomatique ?
En décembre déjà, une lettre avait été envoyée à Paris par les autorités burkinabès pour réclamer le départ de l’ambassadeur. Les autorités lui reprochaient une communication publique sur la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Il était toutefois resté à son poste.
Mais quelques jours après la visite de la secrétaire d’Etat française Chrysoula Zacharopoulou le 10 janvier, le gouvernement burkinabè a décidé de dénoncer l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays.
La dénonciation a été formellement reçue mardi par le ministère des Affaires étrangères. Et << conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite >>, selon le Quai d’Orsay. Elle précise que Paris respectera << les termes de cet accord en donnant suite à cette demande >>.
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