Le leader du parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a brillé par son absence alors qu’il était attendu ce mardi 16 mai. A l’ouverture de ce procès qui l’oppose à une ex-employée d’un salon de massage, Adji Sarr, qui l’accuse de viols, il était aux abonnés absents alors que la plaignante était présente dès 9h du matin dans la grande salle du palais de justice.
Le long de l’audience, Adji Sarr est restée silencieuse. L’audience a été très rapide et n’aura duré qu’une vingtaine de minutes. Le procès a été renvoyé d’office au 23 mai 2023 par le président de la chambre criminelle pour une question de procédure. Selon lui, il faut trois jours après l’interrogation d’un témoin avant d’ouvrir le procès.
Alors que la chambre a constaté simplement l’absence d’Ousmane Sonko sans demander les raisons, il y a eu un débat sur la date du renvoi car la défense a demandé un mois, voire 45 jours pour s’organiser. Mais maître El Hadj Diouf, avocat d’Adji Sarr s’y est opposé : « Je m’oppose au renvoi, ils ont eu suffisamment de temps pour se préparer. Cela fait deux ans qu’on est prêts. Il y a eu des morts. Il faut qu’on en finisse » .
Dans cette affaire, Sonko est jugé pour viols présumés par une ancienne masseuse. Elle déclare aussi avoir reçu des menaces de mort. Mais l’opposant de Macky dénonce un complot pour l’empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle au Sénégal.
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