Selon Guillaume Soro, il n’y a aucune raison qui l’empêche d’être candidat à la prochaine présidentielle. Dans une interview de plus d’une heure menée par son directeur de communication, il a invité les cadres de son parti Générations et peuples solidaires (GPS), à travailler sur le terrain pour assoir leur parti, afin d’être capable de relever le défi présidentiel. << Ni la prison, ni l’exil, ne sont un frein à une carrière, à un destin politique >>, a-t-il martelé.<<Pendant mon exil, je suis allé un peu partout, en Amérique, en Europe, au Moyen-Orient… nouer des contacts, participer à des réunions et à des rendez-vous privés… Ces mois où je me suis abstenu publiquement de prendre la parole ont marqué un grand travail de réflexion pour la construction de notre mouvement >>, a-t-il ajouté.
Guillaume Soro avait été condamné en Côte d’Ivoire en juin 2021 à la prison à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Il avait également été demandé à la Cour la dissolution de son mouvement. Mais selon lui, << cette prétendue dissolution est totalement politique. Ce ne sont pas les lettres ‘GPS’ qu’on a voulu dissoudre, la vérité c’est que c’est un homme à qui on veut interdire de faire de la politique en Côte d’Ivoire >>. Et de poursuivre : << c’est là mon pays, c’est là que j’ai vocation à finir mes jours >>.