Le coût total du projet est estimé à environ 30 millions d’euros. Selon l’accord, les deux parties ont convenu de mobiliser des fonds pour la transformation de cette décharge. Mais une partie sera financée par la France et le reste par d’autres partenaires. << Sécurité sanitaire, fumées toxiques, pollution de l’air et de l’eau, destruction de la mangrove : cette situation crée des risques pour les populations et l’environnement >>, indique Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion territoriale de France, pour justifier l’importance de cet accord.
La décharge de Mindoubé est un site d’enfouissement de déchets accueillant près de 80% des déchets de la capitale gabonaise, Libreville. Elle est devenue au fil des années une source de pollution en l’absence de traitement des déchets. Selon Agridigitale, on note sur le site << environ 14 hectares de déchets empilés jusqu’à 60 m de haut causant ainsi des problèmes de santé liés à la pollution de l’air et de l’eau aux riverains >>.
La mise en œuvre de cet accord permettra donc de créer des emplois dans le domaine de la gestion des déchets à travers des offres de formation aux métiers du traitement et du recyclage des déchets.
En plus dette réhabilitation, les autorités gabonaises ont annoncé l’ouverture d’un centre de décharge au standard international à Nkotang, à 30 km de la capitale du Gabon.