La rencontre organisée à l’initiative des chefs d’États gabonais et français, Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron, a pour objectif d’améliorer la conservation des forêts dans le monde et de contribuer à la protection du climat et des espèces dans un contexte de dérèglement climatique. Au menu de ces deux jours : la protection des forêts du bassin du Congo en Afrique centrale. Celui-ci est à cheval sur le Congo-Brazzaville, la RDC, le Cameroun, la Centrafrique, la Guinée équatoriale et le Gabon.
Plus précisément, les discussions tourneront autour de trois facteurs bloquants : le manque de connaissances scientifiques sur ces forêts tropicales, l’absence d’une chaîne de valeur durable et les financements carbones car les forêts du bassin du Congo captent aujourd’hui plus de gaz à effet de serre. « La promotion de « filières plus durables » pour les produits issus du bois ou de l’agroforesterie et la recherche de financements seront notamment au programme du sommet qui entend également promouvoir la coopération scientifique entre les trois grands bassins forestiers mondiaux: la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-Est » ajoute VOA Afrique.
Toutefois, les organisateurs préviennent que le sommet « n’aura pas pour objectif de faire adopter de nouvelles déclarations politique ». La rencontre veut plutôt mettre en application les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat (2015) et la COP15 de Montréal sur la biodiversité (2022).
Pour la seconde journée du sommet jeudi, plusieurs chefs d’États et de gouvernement sont attendus. Il s’agit du président français Emmanuel Macron, du congolais Denis Sassou Nguesso, du gabonais Ali Bongo, de l’angolais João Lourenço, du tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, de l’équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo et du centrafricain Faustin-Archange Touadéra. La rencontre entre les chefs d’État se tiendra au palais présidentiel et les travaux seront gérés conjointement par les présidents gabonais et français. Toutefois, les présidents de la RDC, Félix Tshisekedi, et du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva sont absents alors que leurs deux pays possèdent le plus de forêts tropicales.