Armel Poughela, directeur de Solidarité technologique, une ONG qui propose une alternative au secteur informel en donnant une nouvelle vie aux déchets électroniques dans le respect des normes environnementales regrette que les déchets soient rejetés dans la nature. Son ONG fondée en 2011 est un des premiers opérateurs à obtenir un agrément de l’Etat pour exercer cette activité, suite à l’adoption d’une loi en 2012 sur la gestion des déchets électroniques.
A ses côtés, d’autres opérateurs en ont également bénéficié. Cest le cas de Didier Yimkoua, militant écologiste et président de l’ONG World Action Phyto Protection qui, comme Armel se désole de voir l’environnement pollué. << Les déchets électroniques comportent des substances nocives qui peuvent provoquer chez l’homme des maladies telles que le cancer quand elles sont rejetées dans la nature… Quand les ferrailleurs cassent des tubes cathodiques, il y a du mercure ou du plomb qui s’échappe, ce qui est dangereux pour eux et pour les populations >>, a-t-il expliqué.
Pour lutter contre cette pollution, Solidarité technologique récupère les appareils défectueux auprès des entreprises et des ménages, afin d’éviter << que les déchets ne se retrouvent à la poubelle >>, selon Augustin Kenné, chef de la section démantèlement. Pour collecter les déchets, des rendez-vous sont pris. Ceci notamment grâce au travail de sensibilisation de l’ONG.
Au siège de l’association, des employés (une dizaine) armés de gants et de masques trient, lavent, puis démontent de vieux écrans, des carcasses d’ordinateurs ou encore des fils électriques avant de les réparer pour les vendre à moindre coût dans leur boutique. Selon Armel Poughela chez VOA Afrique, le Cameroun est le premier pays africain à avoir légiféré sur la gestion des déchets électroniques. Celle-ci encadre l’activité et exige des permis environnementaux pour toute personne souhaitant travailler dans ce secteur.
<< Au cours des trois dernières années, nous avons collecté 130 tonnes de déchets en moyenne par an >>, précise Armel Poughela, ajoutant qu’une cinquantaine de tonnes de déchets ont été valorisés ou détruits.
Et quand l’ONG n’arrive pas à détruire ou transformer sur place certains déchets, ces derniers sont acheminés chez quelques partenaires à eux à Douala et en Europe. Au Cameroun, le recyclage de ces déchets reste faible car l’activité n’est pas rentable. << Il faut parvenir à un traitement d’un volume de 5.000 tonnes par an pour couvrir les charges >>, déclare Armel.
Selon nos confrères, pour atteindre cet objectif, l’ONG mise sur la construction d’une usine pour broyer et incinérer les déchets qui ne peuvent être valorisés. << On a obtenu un site d’un hectare à Douala, mais on n’a pas encore les financements nécessaires >>, laisse entendre le directeur.
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