L’analyse de la société se base sur 21 indicateurs. Ceux-ci sont entre autres le soutien des régimes de retraite, le niveau de protection des dépôts, le niveau d’accès aux crédits bancaires, la maturité des technologies financières, la qualité des fintechs et la contribution des employeurs aux régimes de retraite. Les 21 indicateurs se répartis en trois grandes catégories : le soutien du gouvernement, le soutien du système financier et le soutien des employeurs.
Ainsi, la performance du Kenya s’explique par l’essor du mobile money et du mobile banking. Le pays est classé au 31è rang sur 42 pays de l’échantillon de l’étude. Avec un score global de 40,10 points, il réalise sa meilleure performance dans la catégorie soutien du système financier où il obtient un score de 45,73 points. 34,25 points est son moins bon score dans la catégorie soutien du gouvernement.
Sur le continent, il est suivi par l’Afrique du Sud qui est 34è sur 42 pays étudiés. Avec un score de 34,96 points, le pays pour sa part sa meilleure performance dans la catégorie soutien des employeurs avec 36,95 points. Il doit d’ailleurs cette performance aux contributions apportées par les entreprises aux régimes de retraite et aux programmes d’assurances couvrant les salariés.
Sur le continent, le Nigeria et le Ghana occupent respectivement les 3è et 4è rangs. Dans le monde, tous pays confondus (42 dans l’échantillon), Singapour est le pays le plus performant en matière d’inclusion financière avec un score global de 68,85 points.
Le rapport fait par fait par Principal Financial Group analyse et classe les performances de 42 pays répartis sur tous les continents. Il examine dans quelle mesure le gouvernement, le système financier et les employeurs fournissent les outils, les services et l’accompagnement appropriés pour permettre de meilleurs niveaux d’inclusion financière.