« Les conclusions du rapport préliminaire publié par le Bureau Conjoint des Nations unies pour les Droits de l’Homme sur le massacre de Kishishe, en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, doivent être reconsidérées », a indiqué Bertrand Bisimwa, président du Mouvement du 23 Mars (M23) dans un communiqué qu’il a signé.
Le M23 a donc demandé une reconsidération des conclusions dudit rapport, tout en recommandant la mise en place d’une mission d’enquête mixte ou indépendante par les Nations unies. Selon le Mouvement accusé d’être soutenu par le Rwanda, ceci devrait garantir l’impartialité et l’objectivité dans cette affaire.
Le rapport préliminaire de la mission onusienne en RDC (Monusco) publié la semaine dernière par le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme fait état de 131 personnes tuées par les M23 à Kishishe et Kisharu, en territoire de Rutshuru occupé par les rebelles du M23, dont 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants. Le mouvement a porté contesté ces accusations en dressant de son côté un bilan de huit civils tués par des « balles perdues ».