Première haute responsable allemande à se rendre à Bamako depuis l’annonce de Berlin en novembre de mettre fin d’ici à mai 2024 son engagement dans la mission de l’ONU (Minusma) au Mali, la ministre allemande a indiqué hier jeudi que son gouvernement a décidé de continuer à soutenir le processus de transition jusqu’en mai 2024, mais c’est lié à des conditions qui doivent être remplies.
A l’occasion d’une rencontre avec son homologue malien, le colonel Sadio Camara, elle a précisé que << si une de ces conditions n’étaient pas remplies, nous serions amenés à revoir notre décision >>. Avec environ 1.100 soldats déployés au Mali, Christine Lambrecht a ajouté que l’autre condition allemande est << que nous puissions remplir notre contrat opérationnel, réaliser notre mission au sein de la Minusma, une mission de reconnaissance, ce qui n’a pas été possible malheureusement durant de longues semaines >>.
Durant ces entretiens avec les autorités maliennes, la faculté de l’armée allemande à faire voler des drones a aussi été abordé car les opérations aériennes de la Minusma sont considérablement restreintes par les interdictions de survol ou l’instauration de demandes préalables par les autorités maliennes. << La ministre allemande a énoncé comme autre condition le respect par les colonels de leur engagement à tenir des élections en février 2024 pour laisser la place à des civils. La junte avait fini par fixer cette échéance sous la pression, après avoir envisagé de rester jusqu’à cinq ans >>, ajoute VOA Afrique.
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